Transcription latine du sanscrit et autres langues indiennes

De Sarkarverse
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Nous avons adopté la translittération suivante (sur fond ivoire) en caractères romains des écritures indiennes de l’alphabet sanscrit, translittération choisie par Prabhat Ranjan Sarkar (et utilisée dès 1956 dans ses ouvrages).
Celle-ci permet aisément la transcription du bengali[1] et d’autres langues indiennes.
Pour ceux plus familier avec la translittération universitaire la plus souvent adoptée, nous l’avons rajoutée en regard (sur fond gris), pour les voyelles, et pour les consonnes, seulement quand elle diffère.

Voyelles
অং অঃ
अं अः
a á i ii u ú r rr lr lrr e ae o ao aḿ ah
a ā i ī u ū e ai o au aṃ aḥ
Consonnes
ka kha ga gha uṋa (ṅ) ca cha ja jha iṋa (ñ)
t́a t́ha d́a d́ha ńa ta tha da dha na
ṭa ṭa ḍa ḍha ṇa
pa pha ba bha ma ya[2] ra la va
ক্ষ অঁ
क्ष अँ
sha śa sa ha kśa aṋ
śa ṣa sa ha kṣa

L’apostrophe ’ désigne l’élision phonétique du a.
On emploie aussi quelquefois ṋ dans le mot oṋm (ॐ), pour représenter le nádabindu (৺) bien qu'il soit différent du candrabindu (ঁ).
Dans un mot sanskrit, entre deux voyelles, le d́ et le d́h (ড/ड et ঢ/ढ) se prononcent, respectivement, ŕ et ŕh ; ces lettres, comme le ya, ne sont pas indépendantes. Dans le cas de mots non sanskrits, nous écrivons ŕ et ŕh (ড়/ड़ et ঢ়/ढ़).

Notes et références

  1. En bengali par exemple, un i enclitique est très souvent ajouté en fin de mot (comme intensifiant) on a ainsi de nombreux mots finissant par ai (a-i), d'où peut-être le choix de ae comme diphtongue (et non ai), ce choix permettrait aussi un seul caractère (æ).
  2. En bengali le ya en début de mot se prononce comme un léger dja, dans les Prabhat Samgiits nous l'avons, dans ce cas, parfois retranscrit par ja.